mardi 27 avril 2010

Dear Mary




Rendors toi little Mary, il est encore trop tôt pour toi et déjà si tard pour moi
Ici il ni a plus que des ombres, juste quelques ruines aux volets grinçants,

Dans cette nuit froide tu ne pourras que te perdre, juste un peu plus

Il y a dans ces endroits à toi, à moi, une pénible malédiction

Murmurée par ces fantômes aux yeux aveugles et aux rires désespoir

Qui se repaissent de ces amours mortes et de ces amants esseulés

Qui ne parlent de nous qu'au passé décomposé, complainte trop usée

Gardes tes yeux clos pour que l'aube vienne brûler ce songe désabusé.


Je ne suis plus ici sweet Mary, mon âme de guerre lasse s'est fanée

Il ne reste que mon parfum entêtant frôlant ces tristes murs abîmés

Comme un dernier mot entaché de tant de regrets mon prénom s'effacera

Crois-moi, je n'étais qu'un simple voyageur parcourant l'horizon de ton regard

Je n'étais personne dans ces lendemains où nos deux corps s'éloignaient

Je n'étais rien quand la nuit venait à nous séparer malgré toi, malgré moi

Tôt ou tard il viendra à toi celui qui t'emmènera loin de la monotonie

Dans son regard tu te souviendras de moi l'écorché , mais je serais déjà si loin


Je t'ai aimé pretty Mary, follement, éperdument et cela m'a si vite consumé

Quand le manque venait à me saisir au cœur de ces longues nuits venteuses

Quand ton absence m'arrachait au sommeil pour me jeter ces vérités au visage

Derrière ce désir fou se cachait un monstre avide au doux nom d'amour

S'immisçant dans mon esprit, gravant ton prénom dans mon cœur brasier

Enflammant mes rêves de ces visions qui au matin levant me tuaient un peu plus

Ne me laissant aucun autre choix que celui qui à jamais m'a arraché à toi

Ces sentiments se mourraient, étouffés, écrasés par nos vies si compliquées


Apprends à dormir lovely Marry, jamais plus mes bras ne t'enlaceront

Mes lèvres ne viendront plus délicatement troubler tes grand yeux éperdus

Laisses tous ces instants s'envoler aux vents mauvais jusqu'aux cieux étoilés

Sèches tes larmes pour que la soif s'estompe balayant le goût de nos baisers

Aimer n'était pas assez pour survivre dans ce monde où nous n'étions jamais seul

Ensemble jamais nous n'étions deux, l'esprit toujours aux aguets quand la milice rodait

J'aurais essayé de tout mon cœur, de tout mon corps de rester tout contre toi

Mais la brûlure était insoutenable quand la réalité venait déchirer mon esprit amant


Oublies moi dear Mary, je n'avais rien à t'offrir, rien qui ne puisse résister au courant

Quand le fleuve de la vie venait nous entraîner vers ces rivages déjà occupés

Notre passion pourtant si forte n'était rien face à l'érosion de ses contraintes

Sur notre esquif les chutes se sont si vite rapprochées, nous noyant d'un long baiser

Tourbillons amants et déraisonné où chaque seconde un peu plus je t'aimais

Je ne pouvais plus contenir ce sentiment si grand, dévorant jusqu'au supplice ma raison

Certains se quittent dans l'indifférence, se lassent et s'ignorent pour mieux s'en aller

Moi je pars enseveli sous le chagrin, avec ces regrets souvenirs me damnant pour l'éternité

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