jeudi 13 octobre 2011

Hiver


Quand l'hiver au souffle frissonnant s'en revient, stratifiant le paysage dès l'aube engourdie, embuant les vitres des maisons encore assoupies, le temps semble se ralentir, s'alourdir.
Les sensations s'étiolent aux confins de la mémoire, rouvrant certaines portes closes, d'un rayon blafard et crut faisant la lumière sur de vieilles douleurs aux cicatrices indélébiles de l'âme.
Mélancolie de l'instant indécis, inondant l'esprit de son flux amer jusqu'à déséquilibrer le présent, flamme amante vacillant sous le vent froid et tranchant de ces sentiments tapis dans l'ombre des remords et des regrets.
Le bonheur, l'espoir et l'amour semblent se recroqueviller sous l'impact troublant de ce moment particulier, comme si ces ectoplasmes encombrants pouvaient altérer la réalité, nuire à leurs certitudes.

mardi 12 juillet 2011

My last Call of Ktulu



Quand l'alcool et les toxines consumaient mes veines et mon corps, sur ces tempos je me retrouvais enfin en paix, appaisé, sans corps, ni pudeur, juste une âme morcelée se brisant sur les sols et les paroies de la nuit.
Autre vie, autre univers...
I was a junkie boy babe.

J'avais besoin de sensations, d'aliénation, d'explosions, de déraison pour combler mon manque.
Destructions, déflagrations, attentats amants dans mes chairs affamées et scarifiées, sur ma peau frémissante
Le temps s'effritait, se décomposait, se putréfiait, abimant les tissus filandreux de mon coeur s'ébattant
Comme une tumeur à l'âme, elle gangrènait les sens jusqu'à annihiler toutelueur précise d'un pâle espoir
Sensation vertigineuse d'une chute dans l'abime des regrets aux sanglots silencieux et tenaces
Frénésie virale qui me poussait à bout, dans les dédales d'une autre vie rêvée, fantasmée, volée
Palpitation intense jusqu'à la morsure gout de sang et aux variations incontrolables qui me martelait
Vélocité d'un mouvement imperceptible, d'un battement claustrophobique qui me mettait à genoux, encore et encore.

Déesse amnésie tant désirée qui m'abandonnait quand l'inventaire cruel se dessinait dans mon esprit
Je voyais défiler chaque instant de ma vie comme une giffle cinglante, une cicatrice défigurant mon regard
Chaque seconde précieuse partagée n'était plus qu'un aiguillon s'enfonçant dans les chairs amantes
Chaque regard flamboyant n'était plus qu'une braise consummant la mémoire jusqu'à la folie
Chaque mot réconfort n'était  plus qu'une lame incisant toute compréhension jusqu'aux perpétuels doutes
Je voulais juste m'évader de la chair flasque, de la peau morte, de mon corps enchainé à la réalité
Je n'étais qu'une comète aveugle, aux émotions changeantes et instables jusqu'aux larmes acides
Pénétrant l'atmosphère de ces vies où je finissais ma course effrénée contre ces lèvres assassines.

Quand le silence se faisait, que seul je me retrouvais, il y avait cette mélodie au fond de moi
Comme un souffle désertique et glacial où au loin tonnait et grondait la tempête de rage en fusion
Je me battais pour contenir ces vagues d'amertumes où flottaient ces visages au sourire trahison
Machoire serée, poings fermés, je préférais m'en éloigner, reprenant ma course folle vers le néant
I was a junkie boy babe, avec ce besoin de cette autre illusoire au visage fuyant et qui pouvait me calmer
Il fallait que je meure, ashes to ashes, dust to dust, juste pour me réveiller, me dépasser, me réincarner
Renaitre encore une fois, chat de cimetière au corps de pierre et à l'âme de verre éperdu sous la lune
Tendre mes bras pour saisir cette chance hivernale quand novembre gerçait les lèvres mais enflammait le coeur.

dimanche 22 mai 2011

Lettre à ma mère



Yutz le 22 mai 2011

 
 
 
 
Chère maman,
 

Au milieu de cette nuit solitaire, je t'envoie cette lettre, comme une bouteille à la mer, comme une lueur frémissante d'une aurore boréale, comme une main tendu vers toi, moi ton orphelin.

Déjà sept printemps que tu es partie, déchirant mon cœur, écrasant mon âme par ton absence, par ces souvenirs de vie qui s'évanouissent avec le temps.
Erosion des images même si les sentiments perdurent, apportant trop souvent tristesse et douleur.

Je ne saurais dire pourquoi ton visage et ta voix me semblent plus lointains chaque jour qui passe, chaque nuit où seul je pense à toi et que je retourne vers tes bras amants, aujourd'hui si froid et si peu réconfortant.
Il y a là comme une injustice, une malédiction...

J'ai gardé en moi ces leçons de vie que tu m'as inculqué, ce courage et ces sacrifices que tu me montrais jours après jours, juste pour me préserver, juste pour que plus tard, je puisse parvenir à être heureux, à me sentir apaisé dans le regard de l'autre et rester sur le chemin d'un amour partagé.

J'ai essayé si souvent, appliquant ce que tu m'avais appris, acceptant tant de choses juste parce que j'ai vu dans ton regard tant de tristesse et de force aussi, qu'il me semblait normal qu'aimer sans retour pouvait être une forme d'amour.
Que parfois il fallait accepter de souffrir ou de pleurer caché pour poursuivre une aventure, qu'au fil du temps les choses changeraient et qu'enfin on m'aimerait vraiment.

Je dois t'avouer que je n'ai gardé de ces moments que la brulure de la trahison et de l'amertume des déceptions pour seuls bagages, pour seuls trésors, pour seules compagnes.

Cette sensation tenace qui m'accablait et me persécutait, que probablement les erreurs venaient de moi, que je n'étais pas celui qui pouvait convenir, que l'amour que j'offrais n'avais que trop peu de saveur, n'était pas assez précieux ou intense pour en recevoir assez en retour.
Je n'étais qu'un fils qui n'avait pas bien appris ces leçons ? N'étais-je finalement que ton reflet, la continuation de tes erreurs ou de tes rêves brisés par un ogre d'autrefois ?

J'aurais tant aimé que parfois tu sois encore là, juste pour me murmurer que je n'étais pas toujours le fautif, qu'il y a eu des mauvaises rencontres, des obstinations inutiles et qu'au fond de moi, c'était vraiment un amour pur que je voulais offrir.

Comment rendre heureux l'autre quand les vieux fantômes inquisiteurs sont encore là pour me rappeler ces mots qui trop souvent m'ont blessé ?

Pourquoi ne m'as-tu pas appris à me défendre, à me protéger quand l'amour n'était plus qu'une arme destructrice entre les mains de l'autre ?

Je ne savais qu'aimer comme tu me l'avais appris, en acceptant trop parfois, en pardonnant au bourreau et brûler à jamais les amours passés pour espérer continuer sans trop de cicatrices, trop de plaies béantes.

Je n'ai jamais été le fils parfait, je n'ai jamais été l'ami rêvé, je n'ai jamais été l'amant extraordinaire, mais étais-ce suffisant pour endurer toutes ces cruelles déceptions, pour que trop souvent on ai eu honte de moi ou que l'on m'oublie au bord du chemin.
N'étais-je qu'un passager de la pluie, un simple rêveur aux songes stupides et aux aspirations incompréhensibles ?

Donner sans rien attendre en retour était parfois si difficile, frustrant, apportant le manque et plus tard les regrets, comme si le fait d'espérer d'être aimé en retour était une chose impossible, inconcevable...

Depuis ton départ, ma vie n'a été qu'un vaste champ de désolation, heureusement fleuri par ces amis que tu connaissais et quelques nouveaux qui t'auraient enchanté et par l'amour de ma sœur qui, malgré les heurts et les incompréhensions parfois, m'est toujours si précieux.

Mais l'amour m'a fuit trop souvent, parfois j'ai préféré être lâche en m'enfonçant dans la facilité qui n'était pas ce que j'attendais mais pouvais me servir de mensonge en travestissant l'amour par des passions éphémères.

Sept longues années avant de t'écrire ces quelques lignes, sept ans avant de revenir vers toi, même si chaque jour tu es dans mes pensées...

Je me suis battu tout ce temps simplement pour être heureux, je ne voulais que partager ces émotions qui seuls ne me faisaient que souffrir, mais à chaque fois la déception était au rendez-vous, la solitude également.

Jusqu'à ce dernier automne où tout a changé, tout ce que je croyais perdu à jamais a enfin pris tout sons sens, simplement à travers le regard, le sourire d'une fille comète venant s'écraser sur mon cœur rocher, une fille poussière d'étoile réussissant à faire scintiller mes yeux éteins, une fille déesse à l'âme aux reflets d'espoir.

Il y a peu tu as rencontré cette personne, quelqu'un, qui je le sais, t'aurait énormément plut.
Je sais que tu dois être triste de n'avoir jamais pu la serrer dans tes bras, de rire avec elle aux éclats et ensemble de venir vous moquer amoureusement de moi.
Mais elle aussi ressent ce manque et ces regrets de moments partagés avec toi.

Malgré ton absence, je sais que tu continues à lire dans mon cœur, tu sais à quel point cette fille a changé ma vie, à quel point j'avais cessé de croire en son existence et que j'ai au fond de mon cœur la certitude que c'est elle que j'attendais.

Mais il y a encore en moi tant de plaies et de cicatrices qui défigurent l'amour que je porte en moi, tant de fantômes qui s'agitent quand le doute ou l'incompréhension me surprennent, que j'ai peur d'effrayer, de n'être pas compris et qu'au final je n'apporte pas ce qu'il faudrait, provoquant tôt ou tard ma fuite vers d'autres horizons sombres et solitaires trop connus par le passé.

Je suis resté ton petit garçon avec ses vieux rêves, avec cette façon d'être qui n'est probablement pas la meilleure mais c'est celle que tu m'as apprise.
Je suis juste un peu plus seul parfois, avec certaines craintes et des certitudes que je n'avais pas la dernière fois que tu m'as serré dans mes bras.

De là-bas tu sais qu'aujourd'hui je sais parfaitement conjuguer le verbe "aimer" à tous les temps, mais grace à cette fille, surtout au présent et au futur et que j'en connais la véritable signification quand je la regarde...

Mais suis-je l'ami, le frère ou l'amant qui est capable de donner assez pour que l'on accepte et pardonne mes erreurs ou mes manques ?

J'aurais tant aimé qu'un soir, quand la voûte céleste aurait brillé de mille feux, pouvoir te poser toutes ces questions, entendre ta voix me raisonner ou me gronder s'il le fallait.
Mais je n'ai plus que ton lourd silence et ce manque de toi pour accompagner ces nuits estivales...

Malgré ces sept années, je continue à t'aimer, différemment, imparfaitement, perdu entre douleur et joie, entre regrets et souvenirs fabuleux, mais d'une certaine façon dans notre relation si particulière à présent, je ne fais que continuer ce que toi tu as si souvent accepté : t'aimer sans retour...même si je sais que quelque part l'amour que tu m'as toujours porté, survit, mais presque inaudible, impalpable.

Tes bras et tes doux baisers affectueux me manqueront toujours, à présent, crois-moi, je regrette tant toutes ces fois où je les ai fuis.

Je n'ai pas été le fils que tu espérais, je n'ai pas été l'ami que l'on attendait, je n'ai pas été le frère rêvé, je n'ai pas été l'amant irremplaçable, mais j'ai toujours aimé sans compter, sincèrement, malgré mes imperfections, mes maladresses ou mes erreurs...

J'espère que tu le sais, j'aimerais tant que tu le crois...


J'allais oublier, bon anniversaire...

jeudi 5 mai 2011

Dead memories


 
 
Je n'arrive plus à me concentrer, réfléchir, penser, me débattre sans choisir.
Il y a ce voile putride qui enveloppe mon esprit aphone, simple linceul d'amertume
Cette chair putréfiée qui empoisonne mon cœur, lourd sarcophage de regrets
Ces longs doigts invisibles qui s'enfoncent dans mes veines infectées et battantes.
Mes pas sont trop lents et trop lourds, pour rattraper le temps perdu, égaré si loin.
Arracher d'un cri, d'un larme ou d'un rire les fils de mes vieilles cicatrices suintantes
Gratter la surface, retourner la peau aux stigmates honteuses et encore brulantes
Bloc chirurgical, aliénation stérilisée, se vider encore un peu plus de l'autre moi.
Saisir ma tête entre mes mains et secouer jusqu'à quitter l'orbite terrestre d'un regard
Vertigineux voyage au fond de mes pensées, ne pas se perdre pour se retrouver
Phobie ou désir tout est enchevêtré, enlacement des sentiments jusqu'à la cécité
Je n'arriver plus à distinguer ce qui me fait mal ou ce qui me procure du plaisir
La surface de la frontière semble troublée dans ces océans d'émois et de manques
Déséquilibre sans aucun sens, la vérité est ailleurs, l'avenir emmuré dans mon crâne
Mais comment vivre écartelé au milieu de ces éléments effrayants et tourmentés ?
Je ne sais plus comment penser, plus aucun moyen de me diriger ou me repérer
Juste tendre les bras pour anticiper la chute, encaisser les coups et se soumettre
D'amies, d'amantes, d'ennemies, qui frappera la première quand les ténèbres seront là
Que la pénombre me caressera l'échine, d'un souffle chaud ou d'un murmure rauque
Juste avant que l'amnésie passagère vienne à mon secours ou me condamne encore.
 

(Librement inspiré de la chanson "Dead memories" du groupe Slipknot)

lundi 14 mars 2011

Circonférence d'un atome crochu




Au plus profond de la physique, dans les molécules anatomiques, le cœur battant, se débat, convulsions éphémères ou désuètes,  palpitations incontrôlables aux vœux louables ou inavouables, crise de tachycardie sentimentale ou gémissement d'angoisse d'un soupir agonisant.

Métaphysique aux liaisons sanguines, labyrinthe aux miroirs voilés ou fissurés, organe désorganisé au premier abord mais au rythme variable, enviable ou détestable, quand s'en vient l'étroit enlacement des questions aux réponses aléatoires, alouettes aux senteurs méditerranéennes donnant sur le balcon de l'Arlésienne, Juliette éperdue déjà aux oubliettes. 

Astronomie des sentiments morts ou évanouis dans la voûte céleste des rêves enfantins, astrologie des signes d'espoir aux désirs de chair éparses, l'atome s'accroche, s'étire, agrippant le moindre regard ou sourire, loin si loin de sa microscopique condition, emmuré, calfeutré dans cet espace vibrant aux contusions et cicatrices laides et douloureuses. 

Fission amante aux vibrations caresses, fusion passionnelle aux goûts de sel, la peau pour seul radar, l'âme pour unique gouvernail, tout semble si compliqué, déjà si compromis quand le désir en ébullition s'écoule le long de la gorge, frissonnant émoi parcourant les veines et veinules, canaux en ribambelles se jetant inconsciemment dans l'océan cœur. 

Odorat frénétique bouleversant l'ordre des choses, le cours du temps, d'un sanglot vers un rire, combustion de ces émotions qui pulsent la vie, tant bien que mal, vers ailleurs, ou ramènent vers là-bas, mélancolie de l'instant égaré,  mélodie d'un murmure au parfum estival, souvenir d'un bras amical ou d'un baiser affection, infection inguérissable. 

Anatomie d'une particule orpheline, aveugle aux gestes incertains, sourde à raison dans son réceptacle ardent, crocheter la serrure ou briser la vitre miroir, juste pour comprendre cette solitude assassine, simplicité d'une équation aux inconnues multiples et éparses, quand pourtant d'un mot, d'un regard, d'un baiser, la solution semble palpable, palpitante, exténuante. 

Circonférence d'une roue parcourant follement les contours de l'organe vital, brûlure de son passage entre la distance la séparant de son point d'arrivée et le poids de cette attente quand les soupirs compressent la cage thoracique, acide citrique ou lymphatique, peut importe, espoir que tout cela n'est pas vain, sans logique trigonométrique. 

Mathématique de l'amour, aux additions complexes au résultat approchant le nous, aux soustractions impitoyables et destructrices ne comptabilisant que le seul, aux multiplications ou soustractions illogiques changeant et avilissant cette rhétorique  déclamée dans toutes les langues, de l'âme sœur, fidèle songe de l'atome crochu. 

Alchimie aussi soudaine que mystérieuse, magie aux parfums sorcelleries quand dans l'éclair d'un battement, d'une pulsation en suspens, la science perd ses sens, atome bouillonnant qui d'un seul envol parcours cette longue distance à travers le vide immense de la vie, mais dans cet instant unique semble défier les lois de dame nature pour s'arrimer sur cet autre cœur aux battement si parfaits et si proches. 

Pressentiment de jours meilleurs, prémonition que demain sera un peu plus intense, un peu plus immense, tant que l'atome crochu s'épanouira dans la rosée des sentiments partagés, joie corollaire, bourgeonnante aux bouquets fleuris et aux senteurs douces et suaves, accueillant au matin levant le doux murmure de la bise au simple son d'une phrase ou de syllabes mélodieuses et harmonieuses aux mots amants.

dimanche 20 février 2011

De Ian à moi...



L'air se rafraîchit déjà et moi je fléchi
Toujours l'échine courbée, le col relevé
Je n'ai pas encore vraiment bien compris
Réfléchir, se poser les bonnes questions
Et espérer, s'il le faut se corrompre au besoin
Il ni a plus aucune fierté, simple regard posé
A l'horizon un sombre espoir déjà se fane
Ma flamme s'anime, le drame s'envenime
Quand s'en revient le matin pour mieux me cueillir
Danse complexe et hésitante, maladresse ou détresse
Simple marionnette de papier au cœur tempête
Je n'ai plus que mon regard pour accepter cette vérité
Désillusion, aberration, déraison ou compassion
Le mouvement m'entraîne, m'attire, m'enchaîne
Je palpe mes veines comme je suspens mes pas
Cœur de cristal roulant sur cette voie aux pierres tranchantes
Suivons mes traces, l'aliénation est au bout du chemin
Passion morcelée, frustration à compenser, plus rien à panser
Juste me laisser tomber, bras tendus, âme mise à nue
L'asphalte puante pour ultime étreinte, sale empreinte
Je déverse mes flots, larmes de mots à contre-sens
Éternelle complainte pour alourdir mon inutile testament
Manque, oubli, éloignement, aimer n'est pas apaisant
Alors je me laisse porter par ces vagues d'amertume
Plongée à cœur ouvert dans mes océans de regrets
Juste pour être certain de ma culpabilité, ma vulnérabilité
Condamné ou maudit, je suis déjà un mort-né, ombre du passé
L'air frais de cette dernière aube naissante me blesse
Quand sur mon cou le lien se referme pour mieux m'élever
Se laisser balancer malgré cette étouffante brûlure venimeuse
Enfin s'en aller, se dire qu'à présent tout est gâché, sali, souillé.