mercredi 15 septembre 2010

Aux portes du Paradis





Fous sont ceux qui croient qu'atteindre le Paradis est aisé
Ce Paradis là qui n'existe qu'au fond de certains regards

Derrières ces portes de sel se cache un trésor inestimable

Reflet d'arc en ciel aux pieds reposant sur l'âme en éveil

Éphémère et lointain cet Eden aux plages de sels miroirs

Où le fou et le mendiant aux cœurs écarlates et vibrants

Viennent s'échouer sur les rivages de la froide solitude

Quand d'un battement leur envol est brisé aux larmes

Il faudra alors reprendre la route sans se retourner une dernière fois

Demain l'aube sera là, dissipant la brume matinale de l'horizon

Quand s'en reviendra la nuit, les étoiles au firmament me guideront

Mère Lune m'enveloppera tendrement et me contera cette histoire

Souvenir de ce jour où j'étais heureux, où j'existais dans ses yeux amants

Quand au fond de ce précieux regard le Paradis m'étais promis

Même si aujourd'hui, encore une fois, je dois détourner le mien

Car à présent les flammes de l'Enfer y dansent jusqu'aux cendres!

Aucun commentaire: