jeudi 9 septembre 2010

Conjuguer au passé (part One)




J'étais seul sur le seuil, fumant le regard vers le ciel étoilé
Je me demandais ce que tu faisais, juste là
,
Comment allais-tu vraiment au milieu de cette nuit
,
Avais-tu réussi à te séparer de moi, à me tuer
,
Dans ton cœur restait-il une trace, un stigmate de moi
,
Parfois quand tu es seule, tes yeux brillent-ils un peu plus
,
Est-ce mon visage que tu vois quand tu n'arrive pas à dormir
,
D'autres bras ont-ils déjà remplacés mes tendres étreintes
?

Je pensais à ces choses là, sans trop comprendre pourquoi

Juste peut-être parce que j'aurais aimé être encore en vie

Même l'espace d'un instant, juste une seconde dans tes pensées

Cela ne servirait à rien, mais j'avais besoin de croire à cela

Probablement pour ne pas être le seul à souffrir de l'absence

Même si à présent tu ne m'appartient plus, tu reste mienne

Dans la douleur que m'infligent ces souvenirs si insistants

Ces particules de bonheur envolées à jamais loin de nous.


J'ai essayé de te sortir de moi, d'effacer ton doux sourire

Ne plus me rappeler de ton regard, ni de tes baisers

Mais je n'ai réussi qu'à me retrouver encore un peu plus seul

Isolé dans ce monde fade aux lendemains désenchantés

J'ai vraiment voulu te garder, mais l'amour n'était pas suffisant

Tu devais déjà t'en aller, m'abandonnant sans autre choix

Me laissant là au milieu de cette nuit avec toutes ces questions.

A présent je souffre de devoir te conjuguer au passé, à jamais.

2 commentaires:

Wolf Baby a dit…

J'avais laissé un commentaire mais j'ai quelques petits problèmes de connexion...
Je disais que j'aimais la simplicité de ce texte (et la simplicité est une très belle chose), sa musicalité, la tristesse qui est aussi douceur.
Une jolie mélancolie et un texte qui ne sera pas conjugué au passé, comme l'amitié de celle qui t'écrit en ce moment.

Xoan a dit…

Merci beaucoup pour ces quelques mots et cette belle pensée qui me touchent beaucoup...et merci pour ton amitié si chère à mes yeux.
Je t'embrasse fort...