samedi 28 août 2010

Mourir encore une fois




Déjà si peu de temps à vivre et tant d'univers encore à découvrir.
Si difficile de trouver sa voie au milieu de cette foule aveugle avec tant de choix
Impossible de ne pas accumuler ces regrets avec cette idée que l'amour existait, ailleurs que dans ces regards aux reflets trompeurs.

Je veux de l'obscurité, des pénombres grandissantes, des ténèbres rassurantes, pour pouvoir grandir, pour continuer à m'inventer mon univers.
Retrouver ma galaxie aux étoiles indolentes et mère Lune pour sirène amante, pour me cacher loin des autres, de leurs jugements et de leurs mots douloureux et entêtant quand dame solitude s'en revient me briser les reins.

Tout semble plus clair et intense la nuit, je vis vraiment la nuit, je suis ma nuit.
Il y a comme une accalmie quand le sommeil se couche sur mon lit abandonné, comme si les heures lunaires étaient différentes, plus pleines et que chaque seconde écoulée, pétrifiée dans un souvenir m'éloignait de la fin, suspendait mon sursis, jusqu'au dernier souffle, au dernier soupir.


Parcourir le long de mes veines, les désirs brûlés, les passions assassines, découvrir une fois encore ces rivages tumultueux où l'autre existe et dans son regard l'univers rétrécit au point de pouvoir le cueillir d'un seul baiser.
Sentir ces battements diminuer, s'estomper, mourir encore une fois puis se relever, attendre que la solitude jette son voile de pudeur sur mes cicatrices encore rougies par les sanglots, puis vivre enfin, encore et avancer, toujours avancer.


Sentir enfin l'adrénaline imprégner chaque pore, chaque hématome jusqu'à en enflammer chaque seconde passée ici ou ailleurs, s'aveugler, s'abrutir l'esprit et attendre l'heure de l'explosion, le cataclysme, baiser empoisonné d'où s'écoulera la passion ou d'un direct à la face, peut importe tout est dans l'envie, rien que dans l'envie !!!

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