mercredi 5 septembre 2012

Printemps



Quand le printemps aux lueurs timides s'en revient, s'extirpant de son long sommeil cotonneux, il illumine d'une pâleur hésitante les nouvelles aubes naissantes.

Doucement, d'un balbutiement craintif, il panse les gerçures d'un passé trop récent, étalant, modelant des jours meilleurs encore éloignés du rêve et de l'espoir inaccessible.

Sentiment que demain sera un peu moins lourd à supporter, que l'avenir espéré se dissimule derrière cet horizon incertain, qu'il sera doux et apaisant dans la lumière pastel de son aurore.

Renaissance au son d'un soupir ou d'un battement régulier, instant particulier où la célébration des sens se rapproche furtivement du désir et de l'envie cherchant à enflammer l'âme encore saignante.

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