Longue nuit étoilée, insomnie sous la neige.....lendemain incertain, réveil au rythme cotonneux et aux effluves acides
Inconscience, irréalité, tout n'est qu'un rêve, jusqu'aux gerçures, aux brûlures ou aux hématomes ?
D'un poison, d'un baiser, d'une larme nous sommes tous condamnés, mort-nés en quête d'alibis.
Plongée au cœur des envies, des révulsions, des méandres de la solitude dans ces foules aveugles.
Pulsion, répulsion, agression, détermination dans ces regards passions, chair en fusion sans illusions.
Sans aucun but, se laisser partir vers les sommets neigeux des monts de l'oubli et ne plus revenir identique.
Sueur le long de l'échine, raideur d'un geste imparfait, contempler ses pieds et relever la tête vers les néons
Yeux clos par l'intensité, le corps aux abois, le cœur déjà se débat comme le dernier souffle du monde noyé
Tourner encore et encore, les bras tendus, comme pour s'éloigner de l'aube et de cette tranchante réalité
Enlacer la dernière fille pour ne pas finir seul, justifier sa présence jusqu'aux regrets et s'aliéner un peu plus
Froisser les draps, salir son âme au rythme de ces sons, de ces pulsations jusqu'à en vomir son dégoût, sa haine
Attendre le retour de la solitude, ne pas réfléchir et s'injecter un peu d'espoir dans les veines avides et rougie.
La nuit sera bientôt là, les ténèbres pour habit d'apparat, prisonniers aux regards perdus, condamner à vivre
Se débarrasser des sentiments, des croyances, d'un vieux souvenir pour avancer vers la prochaine aube blanche
Poudreuse tombant des nuages vaporeux, recouvrant ma vie, effaçant mon lendemain incertain et inutile.
Là où je vis il ni a rien, quelques survivants, personne, loin de toi, perdue sur ta montagne où tu m'ignore.
Douleur persistante, absence obsédante, acceptation du dictât du manque, régression, soumission, aliénation
Il faut déjà mourir un peu pour enfin s'offrir une lueur, un songe, un mensonge, cœur éponge au miroir brisé
Trop de questions, plus assez de temps pour trouver une seule raison, juste suivre le mouvement de la foule
Particule désarticulée dans la galaxie bruyante, graine de temps suspendue dans son envol nocturne
La chute sera au bout, violente, électrochoc, électricité s'infiltrant jusqu'au désir, plaisir aux gouffre des sens
Accélérer les mouvements, danser, crier, pleurer, l'aube nous guette déjà, mais avant elle je partirais
Je sais que ma place n'est plus ici, mais là-bas au sommet de la montagne, où tu m'attends encore...aux milieu des neiges immortelles
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