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Fous sont ceux qui croient qu'atteindre le Paradis est aisé
Ce Paradis là qui n'existe qu'au fond de certains regards
Derrières ces portes de sel se cache un trésor inestimable
Reflet d'arc en ciel aux pieds reposant sur l'âme en éveil
Éphémère et lointain cet Eden aux plages de sels miroirs
Où le fou et le mendiant aux cœurs écarlates et vibrants
Viennent s'échouer sur les rivages de la froide solitude
Quand d'un battement leur envol est brisé aux larmes
Il faudra alors reprendre la route sans se retourner une dernière fois
Demain l'aube sera là, dissipant la brume matinale de l'horizon
Quand s'en reviendra la nuit, les étoiles au firmament me guideront
Mère Lune m'enveloppera tendrement et me contera cette histoire
Souvenir de ce jour où j'étais heureux, où j'existais dans ses yeux amants
Quand au fond de ce précieux regard le Paradis m'étais promis
Même si aujourd'hui, encore une fois, je dois détourner le mien
Car à présent les flammes de l'Enfer y dansent jusqu'aux cendres!
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