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Rendors toi little Mary, il est encore trop tôt pour toi et déjà si tard pour moi
Ici il ni a plus que des ombres, juste quelques ruines aux volets grinçants,
Dans cette nuit froide tu ne pourras que te perdre, juste un peu plus
Il y a dans ces endroits à toi, à moi, une pénible malédiction
Murmurée par ces fantômes aux yeux aveugles et aux rires désespoir
Qui se repaissent de ces amours mortes et de ces amants esseulés
Qui ne parlent de nous qu'au passé décomposé, complainte trop usée
Gardes tes yeux clos pour que l'aube vienne brûler ce songe désabusé.
Je ne suis plus ici sweet Mary, mon âme de guerre lasse s'est fanée
Il ne reste que mon parfum entêtant frôlant ces tristes murs abîmés
Comme un dernier mot entaché de tant de regrets mon prénom s'effacera
Crois-moi, je n'étais qu'un simple voyageur parcourant l'horizon de ton regard
Je n'étais personne dans ces lendemains où nos deux corps s'éloignaient
Je n'étais rien quand la nuit venait à nous séparer malgré toi, malgré moi
Tôt ou tard il viendra à toi celui qui t'emmènera loin de la monotonie
Dans son regard tu te souviendras de moi l'écorché , mais je serais déjà si loin
Je t'ai aimé pretty Mary, follement, éperdument et cela m'a si vite consumé
Quand le manque venait à me saisir au cœur de ces longues nuits venteuses
Quand ton absence m'arrachait au sommeil pour me jeter ces vérités au visage
Derrière ce désir fou se cachait un monstre avide au doux nom d'amour
S'immisçant dans mon esprit, gravant ton prénom dans mon cœur brasier
Enflammant mes rêves de ces visions qui au matin levant me tuaient un peu plus
Ne me laissant aucun autre choix que celui qui à jamais m'a arraché à toi
Ces sentiments se mourraient, étouffés, écrasés par nos vies si compliquées
Apprends à dormir lovely Marry, jamais plus mes bras ne t'enlaceront
Mes lèvres ne viendront plus délicatement troubler tes grand yeux éperdus
Laisses tous ces instants s'envoler aux vents mauvais jusqu'aux cieux étoilés
Sèches tes larmes pour que la soif s'estompe balayant le goût de nos baisers
Aimer n'était pas assez pour survivre dans ce monde où nous n'étions jamais seul
Ensemble jamais nous n'étions deux, l'esprit toujours aux aguets quand la milice rodait
J'aurais essayé de tout mon cœur, de tout mon corps de rester tout contre toi
Mais la brûlure était insoutenable quand la réalité venait déchirer mon esprit amant
Oublies moi dear Mary, je n'avais rien à t'offrir, rien qui ne puisse résister au courant
Quand le fleuve de la vie venait nous entraîner vers ces rivages déjà occupés
Notre passion pourtant si forte n'était rien face à l'érosion de ses contraintes
Sur notre esquif les chutes se sont si vite rapprochées, nous noyant d'un long baiser
Tourbillons amants et déraisonné où chaque seconde un peu plus je t'aimais
Je ne pouvais plus contenir ce sentiment si grand, dévorant jusqu'au supplice ma raison
Certains se quittent dans l'indifférence, se lassent et s'ignorent pour mieux s'en aller
Moi je pars enseveli sous le chagrin, avec ces regrets souvenirs me damnant pour l'éternité